Premier semestre 2021, la Direction a présenté en CSE le nouveau règlement
intérieur dans lequel sont prévues de nouvelles mesures contre les addictions.
L’objectif de la Direction était d’établir un contrat d’accompagnement pour les
salarié.e.s qui souffrent de ces maladies et de leur donner une seconde chance
afin qu’ils prennent conscience qu’il est nécessaire de se soigner.
« Une réelle envie du salarié à se faire soigner contre la maladie ou addiction à laquelle il dépend, de prendre les mesures nécessaires pour être accompagnés par des professionnelles de la santé en collaboration avec l’entreprise afin de pouvoir se sortir des dépendances »
Aujourd’hui, force est de constater que la Direction ne respecte ni ses règles ni ses procédures : la chasse est ouverte…
Après avoir été contrôlé, un salarié ayant une addiction a pu repartir chez lui sans que personne ne s’y oppose, (article L. 4121-1 du Code du travail, l'employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Dans ce cadre, l'employeur ne doit pas seulement diminuer le risque, mais doit l'empêcher).
La procédure n’aurait pas été respectée : le Directeur qui été cadre de coordination ce jour là, n’a à priori pas été joignable sur son téléphone pour venir sur le site ?
Le Head of France Manufacturing n’aurait-il aucune parole ? Ne respecte-t-il pas ni ses accords ni ses procédures ? Ses décisions impulsives montreraient-elles clairement son incapacité à mettre en sécurité les biens et les personnes (feux à l’amidonnerie, retard de travaux à l’hydrogène, …) et à gérer les outils de production (depuis son arrivée le nombre de produits sous allocation explosent et continuent de croître) ?
Ce qui, au début, semblait être un manque de confiance juvénile serait-il en réalité une attitude de profond mépris pour les élu-es ? Pour la CFDT, le dialogue social est rompu avec ce Directeur qui est méprisant, arrogant et déconnecté.
Malgré nos demandes répétées de programmer un entretien avec le salarié afin de l’accompagner et qu’il n’arrive pas un drame HUMAIN pire que celui qui lui est infligé, le salarié a été licencié sans aucun recours… pas de seconde chance, pas de contrat de confiance…
Pour couronner le tout, la Direction n’a même pas daigné rencontrer le salarié pour lui signaler son licenciement pour faute grave… Seule une lettre en recommandé lui a été adressée… (voila à quoi se résume L’HUMAIN chez ROQUETTE).
La CFDT ne cautionne en aucun cas le travail sous prise de stupéfiants, d’alcool, .... Nous ne voulons pas juger l’encadrement de proximité qui a fait son travail en espérant créer un électrochoc afin que le salarié ait une deuxième chance et qu’il puisse soigner son addiction. Malheureusement, la Direction prend en otage les managers et met un terme au contrat de confiance en ne respectant pas ses engagements pris en CSE.
La Direction a-t-elle commencé sa RCC bis, 216 suppressions de postes + XXX salariés ?
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