Ce mardi 10 septembre s’est déroulé la 4ème réunion de négociation de l’accord handicap. La direction a rendu sa copie. Une copie à demi-vide. Certes, nous avons obtenu quelques avancées en faveur du salarié en situation de handicap et nous pouvons nous en réjouir.
Mais pour la CFDT cela ne mérite pas la moyenne. Pour une société à la dimension de ROQUETTE, le volet « handicap » manque cruellement d’ambition et le volet « aidants » est quasi inexistant.
POUR LES SALARIÉS EN SITUATION DE HANDICAP :
•Création de la « Commission de maintien dans l’emploi et de reclassement » :
- Étudier les possibilités d'aménagement de poste
- Procédure de reclassement à l'échelle de l'entreprise
- Réunion selon les cas encours
•Ergonomie au poste de travail et charge de travail : EPI adaptés, outils et équipements permettant l'accessibilité au poste de travail avec prise en charge 100 % par RF en cas de reste à charge,
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•Accessibilité à une formation adaptée (par exemple : fractionnée en 1/2 journées, aménagement des moyens de transport si hors du site de rattachement)
•Prime de dépostage / dégressivité :
- Extension de la période de maintien à 20% de 6 mois
(soit un maintien à 20% de 15 à 24 mois au lieu de 18)
si reclassement suite à une inaptitude liée à une reconnaissance RQTH
•Communication adaptée aux différents handicaps.
•Chèque CESU : pour accompagnement dans la vie du collaborateur en situation de handicap disposant d'une RQTH, à hauteur de 300€/an/ collaborateur. Intégré dans une "poche spécifique" sur la carte Worklife; remboursement sous présentation de facture dans l'application.
POUR LES SALARIÉS AIDANTS:
•Reconnaissance du statut d’aidant avec étude des demandes au cas par cas par le service social
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•Etude sur la pertinence de nommer un référent « aidants » en fonction du nombre de demande
MESURES COMMUNES :
•Dons de jours :
- Mise en place d'un formulaire dans HRGO : à la demande du salarié avec abondement de l'employeur + 3 jours
par salarié bénéficiaire dans la limite de 30 jours d'abondement employeur par an.
•Suivi de l’évolution salariale individuelle (A minima équivalente à la moyenne des salariés de sa catégorie socio-professionnelle).
NOTONS QUE LA DIRECTION NE SOUHAITE PAS INCLURE LES ORGANISATIONS SYNDICALES DANS LA « COMMISSION DE MAINTIEN DANS L’EMPLOI ET RECLASSEMENT »
DE CE FAIT, LA CFDT VEILLERA AU SUIVI DE CET ACCORD EN CONVOQUANT CETTE COMMISSION EN CSE ET CSEC AUTANT DE FOIS QUE NECESSAIRE POUR ASSURER UNE TRANSPARENCE AUPRES DES SALARIES.
PROCHAINE ETAPE : RELECTURE DE L’ACCORD AVANT SIGNATURE OU PAS ?
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