Retraites : les points clefs de la nouvelle réforme
La réforme propose de décaler l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans en 2030 et d'accélérer l'allongement de la durée de cotisations à 43 ans dès 2027 (soit un trimestre de plus par an). L'âge de la fin de la décote demeurera à 67 ans.
Les entreprises ont l’habitude de se débarrasser des salariés les plus âgés dès qu’il faut procéder à des restructurations.
Qu’en est-il chez ROQUETTE ?
Roquette n’est pas différent des grands groupes industriels, bien au contraire. Notre Direction ne souhaite plus garder son personnel expérimenté, sans doute considéré comme moins malléable et ayant parfois des difficultés physiques dues aux manques de politique Santé préventive et aux conditions de travail devenues très contraignantes.
La Direction enchaine depuis plusieurs années des plans de restructuration entrainant des suppressions de postes et des externalisations, sous couvert de compétitivité.
Le reclassement du personnel senior (dépostage) ou en situation de handicap devient quasiment impossible !
Exemples récents de restructuration chez ROQUETTE :
2015, PPS : départ soudain de plus de 300 collaborateurs qui ont pu quitter l’entreprise à partir de 56 ans parce que l’entreprise se dit «en difficulté ».
2020, PSE : Projet FoodPrint avec la suppression de nombreux postes en Europe et le projet de délocalisation sur LILLE de 115 salariés du Customer-Care et de la Finance. Ce projet a été abandonné fin du premier semestre.
2021-2023, RCC : alors que l’entreprise connait d’excellents résultats, notre Direction décide de mettre en place une Rupture Conventionnelle Collective particulièrement destinée à une certaine catégorie de salariés âgés. Le seul objectif de ce plan est de réduire le personnel en manufacturing, finance, supply chain, laboratoire etc… et d’encourager les séniors proches de la retraite (IDR MAJORÉ) à quitter l’entreprise tout en supprimant un grand nombre de postes structurels.
Allysia : Les plus jeunes en poste se retrouvent bien souvent en difficulté en raison d’un manque de formation, d’une charge de travail excessive; de plus l’automatisation low-cost ne fonctionne pas (AGV qui se percutent). Espérons que nous ne connaitrons pas chez Roquette le même drame qui est survenu chez Sanofi en novembre 2022 (voir article de journal le parisien du 11/11/2022).
Est-il réaliste de croire que les salariés toutes générations confondues pourront tenir ce rythme de travail jusqu’à 64 ans ? Est-il décent, pour une entreprise telle que Roquette que nos plus jeunes salariés soient ballotés de contrats kleenex (jetables) en contrats précaires ? Connaîtront-ils des parcours professionnels sans burn-out ou sans accidents impactant leur santé physique et psychologique ?
POUR LA CFDT, LA REPORT DE L’AGE DE RETRAITE A 64 ANS C’EST NON !
UN LIEN POUR LES INSCRIPTIONS DE BUS CONCERNANT LA MANIFESTATION DU 7 FÉVRIER, VOUS SERA PROCHAINEMENT COMMUNIQUÉ.
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