Jeudi 26 janvier 2017 s’est tenue, à la demande de la direction, une ultime réunion sur le
projet d’accord concernant les compteurs d’heures.
Le Directeur des Affaires Sociales a proposé quelques aménagements :
o Les RC/HS rémunérés à 200 % au lieu de 130 %
o Le changement des talons mini et maxi du compteur RN (-24>RN<+32) qui passerait
à -8 >RN< +48
o La possibilité de récupérer les remontes supplémentaires l’année suivante si le
compteur de RN est inférieur au talon maximum.
o L’embauche «dans la mesure du possible» de moins de 10 salariés sur des postes
créés pour permettre au 25ème homme d’optimiser les remplacements.
Pour les élus CFDT, cet accord n’est surtout pas la solution !
La création de quelques postes n’est pas suffisante pour éviter une nouvelle dérive
des compteurs.
L’utilisation d’un Compte Epargne Temps (CET) non cadré adossé à un
PERCO non amélioré servira à absorber les heures travaillées qui ne pourront
être posées sans aucune proposition d'abondement en retour de notre Direction
Pour la CFDT, la direction prend clairement les salariés en otage de ces nouveaux
dispositifs et ne prend pas en considération la dégradation des conditions de
travail.
Sans se soucier de nos ALERTES concernant la souffrance des salariés, elle
souhaite faire porter une charge de Travail plus importante.
La CFDT confirme qu’elle ne se rendra pas complice d’une
dénonciation des 35 heures tant souhaitée par notre Direction.
La Direction menace de mettre à exécution des mesures unilatérales.
C’est un chantage inacceptable
Pourtant, depuis janvier 2017, la loi permet aux organisations syndicales qui ont
déjà donné leur accord de principe pour signer cet accord (UNSA, CGT, CFECGC),
de faire la demande d’un référendum pour connaître le choix des salariés.
Vont-elles prendre leurs responsabilités ?
Pour la CFDT, cet accord, en l’état, est une dérogation de
l’accord des 35 heures actuel et une libéralisation du temps
de Travail au travers d’un CET « Fourre tout »
Attention Danger !
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