Certains d’entre vous ont eu une promotion au travers des Augmentations Individuelles et d’autres n’ont pas vu leur coefficient évoluer sur leur fiche de paie.
Au cours des NAO de ce début d’année, la CFDT, comme elle l’a toujours fait, s’est battue afin d’obtenir un maintien et une augmentation du pouvoir d’achat pour l’ensemble des salarié.e.s.
Les 3% d’augmentation collective obtenus par la CFDT (INSEE + APA) représentent environ l’équivalent de 15 points soit plus de 125€/mois en moyenne pour les OETAM.
Les Augmentations Individuelles ne représentent qu’environ 1,5 points en moyenne pour cette même catégorie.
La CFDT est bien consciente que beaucoup de salarié.es souhaitent obtenir de la reconnaissance au travers des Augmentations Individuelles. Malgré cela, intégrer le budget des AI au sein des Négociations Annuelles Obligatoires impacterait négativement le budget des augmentations collectives.
Pourquoi la CFDT ne souhaite pas négocier le budget Augmentations Individuelles au sein des NAO ?
•Parce qu’il est très difficile voire impossible de contrôler les Augmentations Individuelles contrairement aux augmentations collectives.
•La priorité pour un syndicat est de défendre la collectivité donc l’ensemble des salarié.e.s. actuels et futurs.
•La promotion au faciès ou basée sur des critères très critiquables est souvent constatée malgré l’atteinte des objectifs par le collaborateur.
•Il y a quelques années (lorsque la CFDT ne représentait pas ce collège), la catégorie Cadres a subi la perte des augmentations collectives. Pour cette seule catégorie, il est aujourd’hui difficile de maintenir le pouvoir d’achat malgré les quelques avancées obtenues par la CFDT ces deux dernières années.
Lors du « Call collaborateurs France » ce mardi 27 avril, la Direction a évoqué son souhait d’augmenter la part des AI au sein des NAO et va très certainement de nouveau tenter de manipuler les Organisations Syndicales afin de parvenir à ses fins.
Ne vous trompez pas, ce ne sont pas les Augmentations Individuelles qui permettent d’avoir les salaires que nous avons aujourd’hui chez ROQUETTE mais bien les négociations collectives menées depuis des décennies par la CFDT.
