CFDT – Élections professionnelles

POURQUOI NOUS ALLONS SIGNER LE PROTOCOLE D’ACCORD PRÉÉLECTORAL

Il y a quelques jours, la CFDT avait annoncé qu’elle ne signerait pas le protocole d’accord préélectoral (PAP), car celui-ci est moins disant qu’il y a 4 ans.

Nous tenions à dénoncer ce recul.

Après réflexion et analyse des conséquences, la CFDT a décidé finalement de signer cet accord, pour une raison simple : préserver au mieux les intérêts des salarié·es.

Nos raisons :

Ne pas retarder encore les élections :

Sans signature, elles ne pourraient avoir lieu qu’à la fin février, du fait des délais DREETS et des vacances scolaires.

Avec signature, elles se tiendront fin novembre.

Reprendre rapidement les négociations : Depuis juin, les discussions sur l’accord qualification sont bloquées et ne redémarrerons qu’une fois les élections passées, les négociations salariales (NAO) seraient elles aussi repoussées après février.

Ne pas pénaliser les saisonniers : 80 salarié·es de Vecquemont auraient été privés de vote, car leur contrat s’arrête en janvier. En tenant les élections en novembre, ils pourront s’exprimer.

Une décision de responsabilité

Ne pas signer aurait eu des effets collatéraux importants pour tous les salarié·es :

Report des élections,

Blocage de toutes les négociations,

Privation de vote pour les saisonniers.

C’est pourquoi la CFDT choisit l’intérêt collectif avant tout.

« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »

Oui, nous avons changé de position, et nous l’assumons car notre rôle n’est pas de camper sur une posture, mais de défendre au mieux vos droits et vos intérêts.

Il est regrettable qu’une autre organisation n’ait pas compris cette logique.

La CGT, CFE-CGC et la CFDT avaient décidé de ne pas signer l’accord. Il est dommageable que l’UNSA soit restée sur sa position de blocage car nous aurions pu maintenir le même nombre d’élu·es qu’il y a 4 ans.

La CFDT reste engagée à vos côtés

Notre priorité : la défense des salarié·es et la reprise rapide du dialogue social.