La Direction va-t-elle nous annoncer que la récolte des qualifications ne sera pas bonne en raison de la météo pluvieuse et du manque de soleil de ces derniers mois ?
Alors que la récolte des qualifications a déjà pris plusieurs mois de retard en raison d’une météo maussade avec la négociation de l’accord RCC, il semblerait qu’aujourd’hui la Direction s’enlise dans les ornières en raison des fortes pluies de ces dernières semaines et des mouvements sociaux annoncés.
Après le fiasco des utilités: Ou en est-on aujourd’hui des pesées de poste des secteurs ?
Glucoserie, SP3&4, caristes Niro, G2, qui devaient être annoncées pour la fin de l’année ?
Ou en est-on des demandes de revalorisation pour ?
Le D4, HYDRO, SL, AMM, AMB, SP1&2, ATO, ANM, ainsi que les secteurs de maintenance, des services techniques, des chargements, laboratoires, tertiaire, .. ?
Pourquoi la Direction ne prévoit-elle pas un budget pour la partie sociale suite aux suppressions de postes liés à la RCC (pense-t-elle réellement que les salariés vont prendre des responsabilités, apporter leurs compétences et avoir une charge de travail supplémentaire sans aucune revalorisation de leurs salaires ?).
La Direction serait-elle embourbée suite aux promesses faites à une organisation syndicale ?
Pour sortir de ce bourbier, la CFDT propose ses incontournables, à savoir :
Négocier l’accord sur les qualifications dès le début d’année 2022.
Garantir une rétroactivité pour les ateliers qui auraient une qualification inférieure à celle définie par la nouvelle méthode.
Créer un budget social dans les secteurs qui vont connaitre des suppressions de poste.
Différencier une bonne fois pour toutes les qualifications-classifications des points d’individualité.
Différencier l’enveloppe des Augmentations Individuelles de celle des rattrapages de coefficients et d’être entièrement transparent à ce sujet. Celle-ci ne doit plus être en partie dédiée au financement des rattrapages de coefficients en lien avec la transformation de l’entreprise, des circuits et des changements d’organisation.
Pas de coefficients à deux vitesses avec des qualifications qui seraient différentes en fonction de la valeur ajoutée apportée par les secteurs (RUN & BUILD). La technicité, la prise de décision, qualité, complexité, les conditions et charges de travail, … doivent être les garants d’une bonne évaluation des qualifications-classifications.
La CFDT demande à la Direction de prendre des engagements clairs et précis.
Le traitement doit être équitable pour les salarié.e.s de tous les secteurs et services de l’entreprise.
Seules les conditions ci-dessus permettront de sortir sereinement de cette impasse.
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